Depuis 2016, de nombreuses universités ont mis en place des dispositifs d'enseignement du français adressés aux réfugiés et personnes sous protection subsidiaire. Actuellement, environ 1 500 étudiants étrangers réfugiés – souvent non francophones et qui ont dû fuir des pays ravagés par la guerre ou les conflits – sont inscrits à ce diplôme.
Sabine Duhamel, Vice-présidente en charge de la Commission Formation et de la Vie Universitaire à l’Université Littoral Côte d’Opale (ULCO) à Dunkerque, en France, explique comment l’ULCO a obtenu en 2019 l’habilitation pour le Diplôme Universitaire Passerelle-Etudiants en exil après avoir bénéficié du programme « Accueil et intégration des migrants dans l’Enseignement supérieur » (AIMES) de l’Agence universitaire de la Francophonie.
Depuis la rentrée 2019, l’ensemble des formations accueillant des étudiants réfugiés et bénéficiaires de la protection subsidiaire sont ainsi inscrites au registre des formations éligibles aux aides sociales.