Un atelier de formation pour l’Afrique francophone visant à créer une capacité en conseil scientifique aux gouvernements est organisé, du 5 au 7 mars 2017 à Dakar. Cet atelier a regroupé une quarantaine de scientifiques et personnes-ressources du milieu politique de l'Afrique francophone.
L’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS) et les Fonds de Recherche du Québec (FRQ) ont co-organisé cette formation en partenariat avec le Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI), le Programme Aid du ministère du commerce et des affaires étrangères de la Nouvelle-Zélande, le Wellcome Trust et l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF).
L’atelier a rassemblé une quarantaine de scientifiques de tous niveaux et de toutes disciplines. Les participants y ont discuté, en français, de modèles de service-conseil dans le domaine scientifique et de pratiques de travail prometteuses, au carrefour de la science et des politiques. Il a également été question de « diplomatie scientifique », c’est-à-dire de la place de l’expertise scientifique dans les relations diplomatiques.
Le directeur régional de l’Agence Universitaire de la francophonie (AUF), Professeur Jamaiel Ben Brahim, a présenté un exposé sur: «L’importance de consolider un réseau de chercheurs en Afrique, en particulier dans la Francophonie». Pour le Professeur, des réseaux universitaires francophones déjà existants – le CAMES (Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur), le RECED (Réseau des Collèges des Écoles Doctorales) etc… – peuvent constituer le socle d’une expertise scientifique au service des politiques publiques. Les participants à ce présent atelier formeront la base d’un réseau de conseil scientifique en Afrique francophone.