« Pouvons-nous construire une zone ouest-africaine francophone de coopération académique intégrée, sans se concerter, sans échanger les expériences, sans partager les savoir-faire, sans mutualiser les ressources, sans connaître les priorités des entités individuelles...? » s’est interrogé le Directeur régional du BAO, le Pr. Jemaiel Ben Brahim, devant une vingtaine de recteurs et présidents d’universités de l’Afrique de l’Ouest et leurs délégations.
Image d’archive (de gauche à droite) : M. Yvon Fontaine, ancien Président de l’AUF, M. Bernard Cerquiglini, Recteur de l’AUF, M. Mary Teuw Niane, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche du Sénégal, et M. Saliou Ndiaye, Président du REESAO et Recteur de l’UCAD.
Il prenait la parole au Colloque international du Réseau d’excellence de l’enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO), organisé à l’initiative du Président du Réseau, le Pr. Saliou Ndiaye, du 14 au 17 avril 2014 à Dakar. Ce colloque visait l’harmonisation des actions prioritaires dans l’espace REESAO, notamment la mise en œuvre de la réforme, l’exploitation des TIC dans les stratégies des établissements, le partage des ressources informationnelles des bibliothèques et la gestion des scolarités à travers la mobilité des enseignants et des étudiants.
Le Directeur régional du BAO a, par ailleurs, évoqué les efforts déployés par l’Agence universitaire Francophonie (AUF) dans le domaine de la formation, notamment l’aide à la diversification et l’harmonisation des offres de formation au format LMD, la professionnalisation, les mobilités académiques des enseignants et des étudiants. Poursuivant son propos, le Pr. BEN BRAHIM a aussi rappelé d’autres axes d’intervention de l’AUF, à savoir : la formation des formateurs, le perfectionnement des chercheurs en poste et l’appui à la création des écoles doctorales et des collèges doctoraux.
« C’est dans les Écoles doctorales que nos universités formeront la relève, que nos universités assureront leur propre survie et trouveront des solutions à la demande sociale de l’enseignement supérieur », a-t-il insisté.
Ainsi, trois principes fondent l’action de l’AUF, à savoir le « partenariat », la « planification d’actions structurantes » et le « suivi et la capitalisation des expériences ». Pour lui, le respect de ces principes appelle à la mutualisation des efforts et des ressources, des savoirs et des expériences pour relever les défis toujours renouvelés de l’Enseignement Supérieur et de la formation.
En marge des travaux du colloque, le BAO a offert, dans ses locaux, en l’honneur des recteurs et présidents présents un cocktail, sous le signe de l’amitié.