Résumé du projet
Alors que COVID-19 s’étend au continent Africain, les médias font état d’une tendance au sein des populations à sous-estimer les risques de contamination. Ce projet vise à étudier les prédicteurs de ce phénomène (l’optimisme comparatif) dont l’impact négatif peut être fort sur la santé, auprès des travailleurs de 2 pays d’Afrique de l’Ouest, le Burkina et le Togo, et à partager avec différents acteurs, les résultats et leurs implications, via les médias.
Objectif
- Tester un nouveau modèle rendant compte de comment des variables sociales (niveau d’éducation, contraintes économiques, marginalisation), la situation d’emploi (salariés/indépendants, secteur formel/informel…), les besoins (de survie, de relation sociale et d’auto détermination) peuvent influencer l’optimisme comparatif (déni du risque de contamination) en ces temps de pandémie, auprès de 1200 participants (600 au Burkina Faso et 600 au Togo).
- Rédiger un rapport synthétique pour chaque pays, les communiquer aux décideurs politiques et les diffuser via plusieurs canaux (y compris les sites web des universités impliquées).
- Intervenir dans les médias locaux pour communiquer sur les résultats de l’étude et les implications.
- Rédiger en dernier ressort deux articles scientifiques pour être publiés en accès libre dans une revue scientifique à comité de lecture.
Bénéficiaires
- Centre de recherche en psychologie de l’Orientation et du Conseil, Université de Lausanne, Suisse
- Université Joseph Ki-Zerbo, Burkina Faso
- Université Norbert Zongo, Burkina Faso
- Université de Lomé, Togo
Établissement porteur du projet
Université de Lausanne, Lausanne, Suisse
Partenaires
- Université Joseph Ki-Zerbo,Burkina Faso
- Université Norbert Zongo, Burkina Faso
- Université de Lomé, Togo
Résultats
- 1 rapport sur les résultats de l’étude pour le Burkina Faso,
- 1 rapport pour le Togo,
- 2 articles scientifiques co-signés par l’ensemble des participants à publier dans une revue à comité de lecture.
Période de mise en œuvre
Juin 2020 à décembre 2020