Du 22 au 25 mars 2016, M. Jean-Paul de Gaudemar, Recteur de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF), a fait étape à Rabat. Cette première visite au Maroc a permis au recteur de rencontrer des partenaires institutionnels, politiques, académiques et économiques de l'Agence dans la région du Maghreb.
Durant son séjour au Maroc, le Recteur de l’AUF s’est entretenu avec les Ministres marocains de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle, de l’Emploi et des affaires sociales ainsi qu’avec des responsables de divers établissements de l’enseignement supérieur marocains, tunisiens et algériens. Il a également été reçu par le Secrétaire Général de la Fondation Banque Populaire et par la Secrétaire Générale de la Fondation OCP.
« Une Francophonie résolument tournée vers l’avenir, porteuse non seulement de valeurs humaines et culturelles mais aussi d’un pouvoir économique « ,
tel est le message que M. de Gaudemar est venu porter au Maghreb. L’AUF, tête d’un réseau international de plus de 800 établissements d’enseignement supérieur, doit accompagner ses membres dans une réflexion sur la réduction de la fracture qui persiste entre le milieu universitaire et le secteur économique.
La combinaison entre l’accueil massif des étudiants et un enseignement supérieur de qualité est l’un des nombreux défis que doit relever le Maghreb pour favoriser l’employabilité des diplômés. Pour y parvenir le Recteur dessine plusieurs directions : le renouvellement des modèles pédagogiques et le renforcement de l’innovation dans l’enseignement, et notamment dans l’enseignement du français, le développement de l’outil numérique, une meilleure adéquation des formations avec le marché de l’emploi, la sensibilisation à l’entrepreneuriat et le choix de secteurs stratégiques à privilégier.
Réaffirmant l’engagement de l’AUF dans la région Maghreb, M. de Gaudemar a rappelé à ses interlocuteurs la confiance qu’il accorde au processus de modernisation de l’enseignement supérieur maghrébin qui devrait, à moyen terme, être moteur pour l’ensemble de la région subsaharienne.