Eminka Siméon GANHI participe au programme Volontariat international de la Francophonie (VIF) mis en place par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Originaire de Côte d’Ivoire, il réalise sa mission de volontariat au sein du Campus numérique francophone de l’AUF à Rabat, au Maroc.
Je réalise mon année de volontariat au sein du Campus Numérique Francophone (CNF) de l’AUF situé à Rabat, au Maroc. Je suis chargé du suivi d’un projet consacré à l’appui à la recherche par la diffusion des savoirs. Je participe également à l’organisation de formations aux technologies de l’information et de la communication et aux autres activités connexes du CNF.
- Une expérience à l’international en adéquation avec mon projet professionnel
J’ai choisi de postuler au programme volontariat international de la francophonie parce que j’aime la Francophonie et les valeurs qu’elle prône. Je voulais vivre une expérience de niveau international en adéquation avec mon projet professionnel. En effet, j’envisage d’intégrer une organisation internationale travaillant dans les domaines de la gestion de projet et de formation. Le poste proposé par l’Agence universitaire de la Francophonie répondait parfaitement à mes attentes.
Vivre cette expérience représente une réelle aubaine et une opportunité exceptionnelle pour moi. Cela va me permettre de valoriser et de jauger mes compétences et d’en acquérir de nouvelles qui seront utiles pour mon insertion professionnelle à l’issue de cette mission. J’ai également l’occasion d’apprendre le fonctionnement d’une organisation internationale, de découvrir de nouveaux pays (France, Maroc) et de mieux apprécier la diversité culturelle de l’espace francophone.
- S’engager, apprendre et partager
L’une des valeurs les plus importantes de ce programme est l’engagement. Le volontaire fait le choix de s’investir durant 12 mois, exclusivement de tout autre engagement et de manière désintéressée, de se mettre au service de la Francophonie et de la communauté francophone dans un autre pays.
Ce programme prône également le principe de la réciprocité dans les relations. Le volontaire met son savoir, son savoir-faire et son savoir-être à la disposition de la structure à laquelle il est affecté. En contrepartie, cette dernière a le devoir d’encadrer le volontaire, de faciliter son intégration dans le respect de ses aspirations et de son projet personnel afin qu’il ressorte de cette année de mission avec des acquis solides.
Le partage se fait également du point de vue de l’enrichissement culturel mutuel issus de la rencontre de jeunes venant d’horizons diverses et de cultures différentes mais qui ont en partage la langue française et les valeurs de la francophonie.
Concernant la solidarité, ce programme permet de contribuer au développement des pays francophones en particulier ceux du sud d’où sont originaires le plus grand nombre de volontaires. A l’issue de leurs missions, ils retourneront dans leurs pays respectifs afin de mettre à profit l’expérience acquise.
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Quelques conseils pour les futurs volontaires
Outre les compétences nécessaires et requises pour postuler au programme, il faut être animé d’un réel désir d’apprentissage, de partage et de découverte. Mais également faire preuve d’ouverture, d’attitude responsable, d’autonomie dans le respect de la culture du pays d’accueil et surtout avoir « l’intelligence de la situation ».
Les conseils que je pourrais prodiguer à tout jeune aspirant, c’est d’abord d’être conscient que le programme de volontariat international de la francophonie est une opportunité exceptionnelle de vivre une expérience de mobilité internationale au sein de l’espace francophone. Il faudra alors mettre toutes les chances de son côté en ayant un projet professionnel cohérent afin de faire le meilleurs choix. Ensuite, il faut éviter de se focaliser sur la destination mais plutôt sur l’adéquation entre son profil et le poste visé afin d’avoir la meilleure candidature lors des sélections qui sont de plus en plus rudes eu égard de l’engouement grandissant et à la qualité des candidatures. Enfin, il faut être très motivé et surtout croire en soi.