1/Pouvez-vous présenter votre parcours académique ?
Je suis docteure en Sciences de l’éducation, diplômée de CY Cergy Paris Université, spécialisée en technologies éducatives, membre du Laboratoire Bonheurs (Bien-être, Organisations, Numérique, Habitabilité, Éducation, Universalité, Relation, Savoirs) et de la Chaire UNESCO Francophonie et révolution des savoirs où Je focalise mes recherches sur le numérique éducatif dans tous ses aspects. Je suis titulaire de trois masters internationaux en ingénierie Techno-pédagogique.
À partir de ma formation de base en Informatique en tant qu’analyste en chef diplômée de l’Ecole Supérieure de Communications (SUP’COM), je mène des recherches qui se positionnent au croisement de plusieurs domaines : sciences de l’éducation, sciences de l’informatique et sciences des données. En tant que membre de plusieurs équipes pédagogiques travaillant sur la conception, scénarisation, déploiement et évaluation des MOOC à l’international, mes travaux de recherches sont axés sur l’étude et l’analyse de l’engagement des apprenants dans les dispositifs d’apprentissage massifs de type MOOC à partir des traces d’apprentissage.
2/Quelles sont vos missions à l’AUF ?
Mon poste à l’AUF en tant que responsable de projets représente un travail intense, mais qui me procure le sentiment d’avoir contribué à quelque chose d’utile pour la jeunesse et les Universités Maghrébines. C’est ainsi l’occasion pour moi de travailler en mode projet en déployant au quotidien une forte agilité afin de décliner au Maghreb la stratégie mondiale de l’AUF.
Ainsi en tant que responsable de projets à la Direction Régionale de l’AUF au Maghreb, je travaille sur des projets structurants, stimulants et variés qui incarnent les orientations stratégiques de l’AUF. Mon travail est passionnant par la diversité des projets que je mène en collaboration avec l’équipe mixte de la Direction Régionale de l’AUF au Maghreb. J’ai pu faire avancer des projets portant sur la modernisation des systèmes éducatifs au Maghreb via la formation des formateurs universitaires à l’intégration du numérique. Je coordonne également des projets impulsant l’entrepreneuriat numérique dans le milieu Universitaire Maghrébin. En tant que référente nationale du projet Européen Safir en Tunisie, j’assure le suivi de l’exécution du projet conformément aux termes de référence du projet soumis à l’UE (mise en place des incubateurs universitaires ODD et ESS, conception et mise en œuvre des dispositifs de formations ODD et l’ESS). Dans la région Maghreb, je coordonne, avec mes collègues, les projets de l’AUF qui visent à renforcer les compétences des jeunes chercheurs maghrébins.
3/ Quel regard portez-vous en tant que femme professionnelle au sein de l’AUF ?
Je suis fière aujourd’hui en tant que femme professionnelle d’appartenir à la grande famille AUF qui œuvre depuis toujours à la promotion de l’approche intégrée du genre dans les pratiques des professionnels et où la diversité des profils est capitale !
A travers les différents projets et programmes que nous menons à l’AUF, je trouve que notre organisation, qui se veut un relais des prises de position du monde universitaire auprès des États et de la société civile, ne cesse de favoriser à l’échelle internationale l’égalité femmes-hommes. En tant que femme professionnelle au sein de l’AUF, je trouve que les chantiers que nous menons sont axés sur le développement inclusif apportant des réponses aux défis sociaux majeurs et ce en agissant sur les grands volets éducation et recherche.
4/ En cette journée du 8 mars, quels messages souhaitez-vous adresser aux jeunes femmes qui débutent leurs carrières dans le domaine de la gestion de projets ?
Je leur dis ayez confiance en vous, vos capacités et votre singularité ! Soyez innovantes, créatives, actrices du changement et faites bouger les lignes !