La promotion 2014 du volontariat international de la Francophonie (VIF) est sur le terrain depuis peu. Ce sont 50 jeunes volontaires repartis au sein de 44 structures d'accueil dans 26 pays, déterminés à vivre pleinement cette année de volontariat. Portraits de Claire Dufour, affectée au Bureau Afrique centrale et des grands lacs comme Assistante au coordonnateur régional des projets en charge des partenariats et de Roudy Thimothé, Chargé de la mise en œuvre de la phase pilote du projet d'appui à l'auto-évaluation des universités africaines à l'Institut de la Francophonie pour la gouvernance universitaire.
De nationalité belge, Claire Dufour a grandi et a étudié à Bruxelles où elle obtient un master en relations internationales. Connaître davantage l’Afrique, y vivre et travailler est l’un de ses plus vieux rêves : « C’est la raison pour laquelle j’ai postulé auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie », dit-elle.
Quels défis pour sa mission au BACGL?
Mlle Dufour a défini deux niveaux de défis pour les trois prochains mois.
Sur le plan professionnel, il s’agit de l’animation du réseau des anciens bénéficiaires de l’Agence universitaire de la Francophonie dans la région, le développement de partenariats avec de nouveaux interlocuteurs, la diversification des ressources financières, l’aide au montage de projets pour des formations de masters et doctorales. « C’est un univers nouveau pour moi et extrêmement enrichissant, qu’il va cependant falloir apprendre à maîtriser rapidement », déclare-t-elle
Socialement et culturellement selon Claire, « c’est un véritable challenge personnel. C’est sortir de sa « zone de confort » et se prêter à l’expérience professionnelle internationale et multiculturelle en abandonnant tout repère social qu’on s’était créé jusque-là. » Elle pense que cela passera parfois par des moments difficiles mais enrichissants sur le plan personnel.
Son année de volontariat, comment la perçoit-elle ? qu’a-t-elle envie de réussir ?
C’est une opportunité de participer en tant quacteur, aux changements que lon veut voir sopérer au bénéfice des générations présentes et futures. Claire souhaite cette aventure riche en partages humains et professionnels. Pour elle, être VIF aujourdhui, signifie avoir la chance de participer en tant quacteur, aux changements que lon veut voir sopérer au bénéfice des générations présentes et futures. « Si je parviens à terminer lannée en me sachant avoir été impliquée dans ces changements opérés par lAUF, je jugerais ma mission de volontariat amplement réussie ».
Roudy Thimothé est Haïtien, titulaire d’une maîtrise en sociologie et d’un master en histoire.
Ses défis pour les trois prochains mois ?
De sa mission à l’IFGU, M. Thimothé a également identifié deux niveaux de défis: professionnel d’abord, social, culturel et historique ensuite.
Sur le plan professionnel, Il envisage de participer à la formation des enquêteurs d’une part, de mettre en place des stratégies pour permettre à la phase pilote du projet dauto-évaluation des universités africaines d’arriver dans la phase denquête initiale, dautre part.
Sur le plan social, culturel et historique, Roudy voudrait analyser les rapports existant entre lui et la population du Cameroun par le biais de lintégration.
Son année de volontariat, qu’a-t-il envie de réussir ?
« Durant cette année jai envie de bien exécuter les taches qui me seront confiées. La plus grande réussite pour moi cest dobtenir le certificat de compétence de lOIF » déclare-t-il.