VIF promotion 2013 – Portrait de Zaïha Arezki

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De nationalité française, Zaïha Arezki est diplômée de l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Elle a été affectée au sein du bureau Afrique centrale et des grands lacs (BACGL),en tant qu'assistante du coordonnateur régional de projets en charge du développement des partenariats.

En quoi consiste globalement votre mission au sein du BACGL ?

Ma mission au bureau Afrique centrale et des grands lacs a débuté en novembre 2013, j’ai choisi cette mission avec soin notamment pour le profil des actions à mener, la zone géographique et également pour avoir l’opportunité de travailler dans le domaine de l’éducation et plus particulièrement de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Ayant travaillé au cours de mon parcours auprès de parlementaires, d’associations et globalement autour de thématiques européennes et euro-méditerranéennes, c’est aussi pour explorer une autre dimension du développement et de la coopération internationale que j’ai décidé de porter ma candidature puis de rejoindre le programme de volontariat de l’Organisation internationale de la Francophonie.

Ma mission auprès de l’AUF m’a permis de découvrir le travail des chefs d’établissements, des universitaires, des chercheurs et des étudiants de la sous-région, tous impliqués dans le développement de leurs projets et de leurs établissements.

En effet, l’AUF, présente sur tous les continents propose à ses établissements membres des programmes d’action en faveur des étudiants, des enseignants et des chercheurs. Mais, ma mission au sein du BACGL s’est inscrite dans un contexte particulier, celui d’une baisse des contributions des États bailleurs et donc la nécessité pour l’Agence de diversifier ses ressources et de se rapprocher du secteur privé et des bailleurs de fonds internationaux. Ces derniers ont longtemps consacré la grande majorité de leurs actions vers l’enseignement primaire mais s’intéressent désormais et de plus en plus à l’enseignement supérieur.

C’était donc un contexte propice à la mise en place de ces actions de développement des partenariats. Cela nous a permis d’amorcer des collaborations avec différents organismes, structures nationales et internationales, publiques ou privées.

Quels sont vos grands succès ? Quelles satisfactions en avez-vous tiré sur le plan professionnel jusqu’à présent ?

Mon expérience de volontariat au sein du BACGL m’a permis de m’impliquer dans de nombreux projets pour développer les partenariats et notamment auprès de l’Institut de recherche pour le développement avec qui nous avons lancé un appel d’offre conjoint, auprès des instituts privés de l’enseignement supérieur ou encore des services de l’ambassade de France au Cameroun. Nous avons également eu l’opportunité de répondre à certains appels d’offres internationaux intéressant le domaine de la gouvernance universitaire et les technologies de l’information et de la communication.

Ces projets ont donné lieu à l’organisation d’événements rassemblant des acteurs majeurs de l’enseignement supérieur et de la recherche dans la région. J’ai fortement apprécié prendre en charge et/ou participer à l’organisation de ces événements, travailler en équipe et contribuer à ces projets de grande ampleur. Travailler au sein du BACGL et auprès de ses équipes, c’est également pouvoir bénéficier d’une grande liberté pour proposer ses idées et prendre des initiatives. Une expérience en tous points bénéfique pour moi, qui forge l’expérience et enrichit
professionnellement et personnellement.

Comment vivez-vous votre expatriation ?

Le Cameroun est un pays riche et divers. C’est aussi un pays avec une vie culturelle forte où jour après jours se succèdent les cérémonies officielles, les fêtes populaires, les manifestations culturelles, les inaugurations, les colloques, conférences, etc. Il est donc difficile de s’ennuyer au Cameroun et à Yaoundé en particulier.
Ma mission dans le Nord du pays dans le cadre de la seconde session annuelle de la Commission régionale d’experts qui s’est tenue à Maroua, restera un des souvenirs les plus chaleureux que je garderai de cette expérience en tant que VIF. J’y ai découvert, malgré le contexte actuel, une ville agréable, des habitants accueillants et des équipes impliquées et mobilisées.

Comment pourriez-vous capitaliser ces expériences pour la suite de votre carrière ?

Une expérience internationale est toujours un atout, c’est une opportunité unique de progresser non seulement professionnellement mais aussi personnellement. Cela permet de mieux se connaître, de faire l’analyse de son parcours et d’être acteur des changements que l’on souhaite voir s’opérer. Vivre une année en tant que VIF, c’est aussi développer ses capacités d’adaptation, son ouverture d’esprit et cela favorise une meilleure compréhension de soi et des autres.

Assurément, cette expérience de volontariat a non seulement enrichi mes compétences professionnelles et elle fait de moi aujourd’hui une personne plus ouverte sur le monde.

Le mot de la fin ?

Mes derniers mots iront à la prochaine promotion de VIF : «saisissez cette opportunité et vivez votre expérience pleinement.»

Date de publication : 05/09/2014

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