M. Raoul KAMGA est professeur à l’Université du Québec à Montréal. Il est le lauréat de la 8ème édition du Prix Louis D’Hainaut de la meilleure thèse en technologie éducative pour sa thèse intitulée : « Analyse de la compétence de résolution collaborative de problèmes des futur(e)s enseignant(e)s de l’enseignement primaire ». Il a accepté de répondre à nos questions.
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Raoul Kamga, professeur au département de didactique de l’Université du Québec à Montréal. J’ai soutenu ma thèse à l’Université Laval (Canada) dans le domaine de la technologie éducative et précisément sur la robotique pédagogique. Mes travaux de recherche abordent la mobilisation du numérique en éducation. Je m’intéresse entre autres à la robotique pédagogique, la programmation informatique et l’intelligence artificielle en éducation.
Pourquoi avoir candidaté au Prix Louis D’Hainaut 2020-2021 ?
J’ai eu des informations sur ce prix au début de ma thèse réalisée à l’Université Laval. C’est l’un des rares prix qui valorisent les thèses de qualité dans le domaine de la technologie éducative. J’ai candidaté à ce prix parce que je voulais vulgariser d’une manière différente les travaux de recherche réalisés dans ma thèse pour qu’ils puissent aider le maximum de personnes dans le domaine de la robotique pédagogique. J’espérais aussi que ce prix me permettrait de développer de nouvelles collaborations avec des chercheurs de la francophonie et des projets de recherche internationaux.
Quelle solution votre thèse propose-t-elle dans le domaine des technologies éducatives ?
Ma thèse aborde le développement de la compétence de résolution collaborative de problèmes dans le cadre d’une activité de robotique pédagogique. Il s’agit d’une compétence fondamentale pour les citoyens du 21e siècle. Dans ma thèse, je propose une nouvelle matrice de la compétence de résolution collaborative de problèmes inspirée des travaux de l’OCDE. Je développe aussi une nouvelle méthode d’analyse de cette compétence. Elle tient compte du temps et des interactions verbales et non verbales entre les participants.
Quelle serait la plus-value de ce Prix à votre carrière ?
Actuellement, ce prix a contribué à une meilleure visibilité de mes travaux de thèse. J’espère qu’il me permettra d’établir de plus en plus de partenariats dans les universités de la francophonie.
Quels sont vos projets professionnels à venir ?
Actuellement, dans mon rôle de professeur au département de didactique de l’Université du Québec à Montréal, je travaille à la mise en place d’un laboratoire destiné à améliorer la compétence numérique des enseignants et des élèves. Dans un futur proche, je souhaiterais développer des collaborations de recherche en technologie éducative avec d’autres chercheurs de la francophonie.
Votre mot de fin ?
Le fait de m’être promis au début de ma thèse d’obtenir ce prix et de l’avoir finalement obtenu fut un bel accomplissement. Il serait intéressant de mettre en place un regroupement de chercheurs ayant obtenu ce prix depuis le début de sa création pour favoriser le réseautage et les collaborations pérennes. Ce prix pourrait aussi s’améliorer en mettant en place un volet pour soutenir les titulaires d’un Ph. D. en technologie éducative dans la réalisation des stages postdoctoraux.