Après le Cameroun en juin dernier, le Gabon a bénéficié d’une session de formation à la maîtrise des outils de recherche et d’accès à la documentation scientifique. Cet atelier organisé par l’AUF, était couplé d’une présentation du méta-portail IDNEUF (Initiative pour le Développement de l’Espace Universitaire Francophone). Il s’est déroulé, du 17 au 20 juillet 2018, à l’École Nationale des Eaux et Forêts (ENEF) de Libreville.
L’accès à l’information scientifique et technique est un des enjeux majeurs de la recherche et de la formation universitaire, en particulier dans les pays du Sud. L’AUF à travers ses campus numériques francophones (CNF), propose des formations courtes aux enseignants, enseignants-chercheurs et étudiants issus de ses établissements membres. Ces sessions de formation sont organisées en partenariat avec les institutions bénéficiaires. L’objectif est de renforcer les capacités des apprenants à un usage optimal des sources d’information francophones dans le but d’accéder au final, à la bonne information en ligne et en particulier, aux ressources éducatives libres.
L’atelier de Libreville a rassemblé 14 apprenants issus de l’ENEF. Ils ont découvert les différentes techniques de recherche documentaire en ligne, notamment l’utilisation des mots-clés associés aux opérateurs booléens. Ils se sont également exercés à des cas pratiques sur plusieurs moteurs de recherche. La finalité étant d’obtenir des ressources pertinentes, utiles pour des travaux de recherche ou encore, l’actualisation des enseignements. Le portail IDNEUF (désormais disponible au sein de la plateforme BNEUF, la Bibliothèque Numérique de l’Espace Universitaire Francophone), qui donne un accès libre à près de 90000 ressources éducatives francophones, a également été présenté aux participants.
À Yaoundé au Cameroun, la formation s’est déroulée du 26 au 28 juin 2018. Elle portait sur la méthodologie de recherche documentaire, la typologie des documents, la caractérisation de l’information scientifique et technique, les informations spécifiques aux secteurs de la recherche, de l’enseignement et de l’industrie. 17 enseignants, chercheurs, bibliothécaires et documentalistes y ont participé.