Monsieur Jean-Paul de Gaudemar, Recteur de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et Madame Carole Robert, Présidente de la Fondation Biotechnologie pour le développement durable en Afrique (BDA) ont officiellement lancé, le 31 octobre 2017, la première phase de déploiement du projet « Valorisation de la filière des plantes à valeur ajoutée : une approche innovante de formation et de création d'emploi en RDC ». 10 enseignants et 30 jeunes congolais vont bénéficier de cette première action concrète qui résulte du partenariat entre l'AUF et la fondation BDA.
L’AUF et la Fondation Biotechnologie pour le développement en Afrique (BDA) ont signé un accord de partenariat le 26 août 2016 à Montréal (Canada), pour la création d’éco-entreprises dans le domaine de la culture et de la récolte des plantes à valeur ajoutée destinées aux industries pharmaceutiques, cosmétiques et nutraceutique mis en œuvre par la Fondation BDA.
Le 31 octobre 2017 à Luki en RDC, le recteur de l’AUF et la présidente de la Fondation BDA ont procédé au lancement du projet « Valorisation de la filière des plantes à valeur ajoutée : une approche innovante de formation et de création d’emploi en RDC ».
La cérémonie s’est tenue en présence du Gouverneur de la province de Boma, du directeur de la région Afrique centrale et Grands Lacs de l’AUF, du recteur de l’Université de Goma, du recteur de l’Université de Boma, du directeur général adjoint de l’Institut national de recherche agronomique, des chefs traditionnels de Luki et divers acteurs universitaires et économiques.
Le projet « Valorisation de la filière des plantes à valeur ajoutée : une approche innovante de formation et de création d’emploi en RDC » vise à renforcer les capacités des universités congolaises à travers la formation des enseignants, appelés à leur tour à former de nouvelles générations d’étudiants au montage d’entreprises dans la production, la transformation et la commercialisation des plantes à valeur ajoutée.
10 enseignants congolais dont 2 de l’Université de Goma, 4 de l’Université de Kasa Vubu, 2 de l’Université de Kinshasa et 2 de l’Université de Lubumbashi vont bénéficier de cette initiative. Leurs nouvelles compétences leur permettront d’encadrer les 30 éco-preneurs sélectionnés (parmi 120 candidatures) pour cette première phase du projet.