Jonathan Nenba : « Le SaheLab a mis à notre disposition, un espace de travail, du matériel et des formations pour notre projet »

porteurFablab

L'AUF, avec le soutien de l'Université de Ngaoundéré, a créé au sein de son campus numérique francophone à Ngaoundéré, une structure d'accompagnement de projets dénommé SaheLab. SaheLab est destiné aux étudiants porteurs de projets d'innovation technologique avec une application souhaitée à l'agriculture ou l'élevage. Passionné d'informatique générale, de l'internet des objets et d'entrepreneuriat, Jonathan Nenba fait partie de la première vague de jeunes encadrés au SaheLab.

Vous êtes porteur d’un projet accompagné par l’incubateur d’idées innovantes Sahelab. Parlez-nous en.

Je tiens d’abord à préciser que nous sommes une équipe de 4 informaticiens (3 garçons et 1 fille), sous le nom de Betsaleel. Notre projet est intitulé Smart-House. Il s’agit pour nous d’aboutir à la conception d’une Box domotique locale, permettant de contrôler les modules qui y seront connectés à distance : un capteur de présence, un capteur de température et d’humidité, un détecteur de gaz et de fumée, un interrupteur, une prise murale ….

Cette box est destinée à être utilisée dans les bureaux, les foyer moderne et les bâtiments. À l’heure actuelle, nous avons réalisé une maquette d’essai que nous avons présenté aux autres jeunes du SaheLAB pour leur  recueillir leurs avis et éventuellement des suggestions d’amélioration. Par la suite, nous avons identifié le matériel à acquérir et avons lancé la conception de notre premier prototype.

Ce projet fait aussi partie des tout premiers du Sahelab. En quoi a consisté l’accompagnement de l’incubateur ? Quels en ont été les bénéfices pour vous ?

Le SaheLab a mis à notre disposition, un espace de travail, du matériel nécessaire, et des formations pour pouvoir donner forme à notre projet. Durant cette année d’incubation, nous avons suivi au sein du SaheLab, des ateliers sur la programmation, l’entrepreneuriat, la propriété intellectuelle… Toutes ces formations nous ont permis de mieux cerner les contours de notre projet et de pleinement nous y investir

Comment projetez-vous ce projet dans l’avenir ?

L’augmentation de la connectivité, l’essor du smartphone, la baisse du coût des capteurs, le développement du Cloud, pour ne citer que ces facteurs, sont autant d’atouts à prendre en compte dans le développement des objets connectés en Afrique. Notre objectif n’est pas de nous limiter au bâtiment ou aux foyers, mais d’arriver à une plateforme complète permettant d’intégrer des objets connectés et communicants de divers milieu, dans le but d’améliorer la sécurité, l’économie et de mettre en avant le confort de nos clients.

En fin d’année 2018, vous avez participé au MakerCamp organisé par le Campus numérique francophone de l’AUF à Yaoundé où vous avez notamment présenter votre projet. Livrez-nous en quelques phrases, votre point de vue sur cette expérience.

C’était un événement réussi. Nous avons échangé avec d’autres porteurs de projets. Nous avons rencontré d’autres passionnés du numérique mais surtout, nous y avons reçu des critiques et des conseils pour améliorer notre maquette.

Un mot pour terminer ?

Le Cameroun, voire l’Afrique, est plein d’opportunités. J’incite les jeunes à embrasser l’entreprenariat et à chercher à créer des solutions aux problèmes locaux. Je crois en l’Afrique et en son potentiel.

Plus sur le Sahelab, ICI

Date de publication : 19/03/2019

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