Le Burundi a déployé dernièrement des chantiers ambitieux visant à fixer sa politique linguistique et le statut des langues.
Le pays ambitionne aussi de signer un Pacte linguistique avec la Francophonie.
Une première délégation de la Francophonie sétait rendue à Bujumbura en Novembre 2013 pour initier les discussions sur un Pacte linguistique au Burundi.
A la demande du gouvernement du Burundi – avec le soutien de lOrganisation internationale de la Francophonie (OIF) et de lAgence universitaire de la Francophonie (AUF) – M. Michel Sparer, éminent spécialiste franco-québécois en aménagement et législation linguistique, y a effectué du 9 au 14 juin 2014, une mission s’inscrivant dans le prolongement de ces premiers échanges.
Avec le chef de cabinet de la première vice-présidence
Accompagné du directeur de lAntenne Afrique des grands lacs de lAUF, M. Sparer a été reçu par les plus hautes autorités du pays (présidence, vice-présidence, ministres…) mais aussi par les techniciens et experts engagés dans la mise en uvre de cette politique linguistique.
Réunion de travail avec le comité dexperts rédacteurs de la Politique linguistique
Les objectifs de cette mission étaient notamment de voir comment la politique linguistique adoptée par le Burundi et les exigences dun Pacte linguistique visant à renforcer la place du français au Burundi pouvaient converger.
Pour rappel, le Pacte linguistique est un engagement réciproque entre la Francophonie (au sens large de tous ses opérateurs : OIF, AUF, AIMF, TV5, Université Senghor dAlexandrie) et un État, visant à renforcer la place du français dans ce pays.