Pour la deuxième année consécutive, l'Agence universitaire de la Francophonie est partenaire du concours international "Ma thèse en 180 secondes". Elle a soutenu l'organisation des sélections nationales au Cameroun, au Bénin, au Sénégal et en Tunisie. La finale béninoise a consacré M. Coffi Patrick Sotindja, doctorant à l’Université d'Abomey-Calavi. Il participera à la finale internationale du concours le 29 septembre au Maroc. Entretien.
M. Coffi Patrick SOTINDJO, doctorant, Université d’Abomey-Calavi.
Titre de la thèse : Étude et simulation des performances de la modulation multiporteuse OFDM dans les liaisons optiques IM/DD utilisant de nouvelles sources optiques.
Pourquoi avoir participé au concours « Ma thèse en 180 secondes » ?
J’ai participé à ce concours pour deux raisons fondamentales. La première est une frustration que je garde des colloques nationaux et régionaux auxquels j’ai participé. En effet, j’ai souvent eu l’impression après mes présentations que peu de personnes comprenaient la thématique que j’abordais et je n’avais pas de questions pertinentes. Je me suis donc lancé le défi, après avoir été informé du concours, de pouvoir faire comprendre la pertinence de mes travaux à un public encore moins averti que celui rencontré au cours de mes colloques. La seconde raison est beaucoup plus personnelle. J’adore la compétition et tout concours rentrant dans le cadre de mes travaux est bon à prendre.
Comment avez-vous vécu la finale nationale au Bénin ?
J’ai très bien vécu la finale nationale au Bénin. C’était beaucoup de travail aussi bien pour le support visuel que pour la présentation elle-même. Cependant, c’était assez ludique en fin de compte. Je retiens le meilleur de tout cela; une très belle aventure couronnée par deux prix : le premier prix du jury et le prix du public.
Comment vous êtes-vous préparé à la finale nationale ?
Pour la finale nationale, j’ai d’abord préparé une première présentation que j’ai soumise à l’appréciation de mes collègues doctorants ; ensuite à mes encadreurs et enfin à des publics très diversifiés (parents, étudiants, etc.). À l’issue de toutes ces étapes, j’ai pris en compte les différentes remarques ; surtout celles relatives aux termes techniques que tout le monde ne pouvait pas comprendre puis j’ai répété pour le temps restant tout seul.
Comment voyez-vous la finale internationale qui aura lieu le 29 septembre 2016 à Rabat ?
J’attends avec beaucoup d’impatience cette finale. Ce sera la rencontre entre les meilleurs candidats des différents pays. La compétition sera palpitante. J’espère la gagner.
Comment comptez-vous vous préparer à cette finale internationale ?
Pour la finale internationale, je compte adapter ma présentation à un contexte plus général ; un contexte où tout le monde pourra se retrouver quel que soit son pays d’origine. Ensuite, je compte soumettre ma présentation au chef de la cellule de communication de mon université pour recueillir l’avis d’un professionnel et finalement reprendre la même procédure que celle adoptée pour la phase nationale. En effet, je soumettrai ma nouvelle présentation aux doctorants de mon laboratoire, à mes encadreurs, à des publics variés et enfin je travaillerai seul sur ma présentation pour bien me l’approprier.