Noël Kossi ZOGBLADA, fait partie des 51 volontaires francophones à assurer une mission auprès d'une implantation de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Économiste planificateur, ce jeune togolais titulaire d'un DESS en Aménagement du territoire et gestion des collectivités a été affecté à Cotonou au Bénin comme chargé de gouvernance
universitaire.
Sa mission au sein de cette structure consiste, entre autres, à la contribution à la réalisation de la cartographie des universités membres de l’AUF de l’Afrique de l’ouest, à l’appui à la mise en place des activités de formation en direction des responsables pédagogiques, des informaticiens et des personnels administratifs, et à la rédaction des projets d’établissement et des réponses aux appels d’offre sur la gouvernance universitaire.
Quest-ce que cette expérience vous a apporté en termes professionnels et personnels ?
J’ai eu la chance, par ce programme de piloter sous la responsabilité du chef projet au bureau régional de l’Afrique de l’ouest, la réalisation de la cartographie des universités membres de l’AUF de la région. Il s’agit d’une mission qui appelle à la responsabilité, à l’attention, à l’écoute, à de réelles capacités d’analyse, de compréhension, de cohérence dans la parole et parfois même de prise de décision. Déjà en cinq mois, j’ai pu me rendre compte que j’ai accru considérablement tous ces talents indispensables à tout gestionnaire de projets. L’opportunité de côtoyer de très près de grandes personnalités et d’être associé à des événements de grande envergure, sont autant de choses qui agrémentent et améliorent au
quotidien, la vie professionnelle de ma mission. La disponibilité de l’équipe d’encadrement et son envie manifeste à me voir réussir ma mission constituent pour moi un motif d’engagement, de courage et de quête perpétuelle de perfection dans mes tâches quotidiennes. Ce sont des expériences uniques que je n’aurais pas pu vivre sans ce programme de volontariat de la Francophonie.
Au-delà de la pratique professionnelle, le volontariat international de la francophonie constitue un véritable cadre d’acquisition de réelles capacités d’adaptation, lesquelles capacités se consolident et s’abreuvent essentiellement au quotidien de différences culturelles surmontées. J’ai constaté que toute la stratégie développée pour résister aux divers chocs culturels, constitue un acquis lors de ma mission.
Quels conseils ou recommandations donneriez-vous aux futurs Volontaires francophones afin de profiter pleinement de cette expérience ?
Le volontariat international de la francophonie est une grande opportunité offerte aux jeunes de l’espace francophone daccroître leur savoir-faire et leur savoir-être sur le levier de l’interculturalité. Je crois que le souhait du Secrétaire Général de la Francophonie de tendre la main à tous ceux qui veulent s’ouvrir au monde à travers la langue française passe également par ce programme.
Jexhorte les jeunes qui hésitent encore à postuler à ce programme à le faire en leur disant qu’être volontaire francophone, est un atout et une fierté. Une fierté de savoir qu’on est utile pour ce monde francophone qui se veut expansif et volontariste des émulations culturelles.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, le VIF (Volontariat international de la Francophonie ) est un programme mis en place par lOIF en 2006 qui offre aux jeunes francophones âgés de 21 à 34 ans la possibilité de sengager durant 12 mois dans des projets au service du développement des pays francophones dont notamment ceux du Sud, dEurope centrale et orientale.
En savoir plus
Consulter le site de Volontariat international de la Francophonie