Le 21e siècle est celui de la mondialisation et de l’internationalisation des échanges humains et la circulation des idées. La maîtrise de plusieurs langues devient alors un atout indispensable, voire un puissant levier de développement humain et collectif.
En effet, apprendre une seule langue ne suffit plus dans le monde d’aujourd’hui. Un étudiant qui parle plusieurs langues multipliera ses chances sur le marché de lemploi, dans son propre pays mais également au niveau international.
Une réalité que bien de pays non francophones ont compris. C’est ce qui justifie, d’ailleurs cet engouement pour le développement de l’enseignement et l’apprentissage du français dans certains pays émergents, notemment ceux du « BRICS » : le Brésil, la Russie, lInde, la Chine, lAfrique du Sud comme l’affirme Axel Maugey dans sa chronique sur la francophonie à Canal Académie.
Lenseignement du français se consolide aujourdhui dans ces pays, comme le marquent certains indicateurs :
Le français est aujourdhui présent en Chine dans 175 universités, dont 61 classées « université dexcellence ».
Au Brésil, l’apprentissage de la langue française est en essor. Une des illustrations les plus significatives en est le programme «science sans frontières» dont lobjectif principal est de promouvoir la consolidation et lexpansion de la science, de la technologie et de linnovation au Brésil par une mobilité et des échanges internationaux.
Ce programme a conduit à des accords d’accueil de plus de 25 000 étudiants brésiliens en Belgique, au Canada et en France dans les domaines des sciences exactes, des sciences de l’ingénieur, de l’environnement et des industries culturelles.
Quelles sont donc les raisons qui poussent les non francophones à étudier en français ?
Voici une compilation de quelques reportages vidéos montés sur la question.
Un reportage de France 2 qui retrace le succès du français en Inde
Un reportage réalisé en 2012 par l’AFP sur la place de la langue française dans le monde
L’internationalisation des universités : vidéo réalisée par l’AUF lors du 80 ième congrès de l’ACFAS