La quatrième rencontre des recteurs et présidents des universités et des directeurs de grandes écoles et autres institutions de l’enseignement supérieur, membres de l’AUF s'est tenue à l’université Contantine 1 le 2 septembre 2013, en collaboration avec l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).
Cette rencontre visait à institutionnaliser la coopération entre les universités maghrébines par la création et le vote des statuts de la COMARES, Conférence des Responsables des Établissements maghrébins avec pour objectif de dépasser la coopération universitaire bilatérale traditionnelle et de construire un véritable espace régional maghrébin de concertation et de partenariats académiques.
Cette conférence des recteurs, emprunte la voie ouverte par la Déclaration de Carthage au nom des Universités membres (11 décembre 2012) et par le Pacte d’Oran au nom des Ecoles adhérentes (18 mars 2013) en fusionnant les deux entités. Issue d’une décision concertée de la vingtaine de hautes personnalités académiques présentes venues du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, la COMARES vise à donner corps à un espace maghrébin d’Enseignement supérieur, permettant de progresser dans l’harmonisation des systèmes, des objectifs et des méthodes, en conformité avec les grandes options nationales.
Cette rencontre régionale souhaite créer et mettre en place les structures et les mécanismes permettant aux universités maghrébines daffronter les nouveaux défis de lenseignement supérieur, de contribuer de façon décisive au développement économique et au progrès social, tout en assumant leur fonction culturelle et ancestrale au service de valeurs communes qui unissent les pays membres de la Francophonie.
M. Abdellatif Miraoui, président de lAUF et président de luniversité Cadi-Ayad Marrakech, a annoncé lors dun point de presse que «lévolution des universités du monde impose une réponse commune des pays maghrébins aux questions dactualité.?Pour cela, la création de cet espace qui va nous réunir est indispensable».
«Il faut absolument quon aide nos pays à souvrir sur de nouveaux espaces. LAgence universitaire de la francophonie me paraît la plus à même de nous accompagner dans cette démarche».
Le recteur de luniversité Chouaib Doukkali El Jadida ( Maroc), Boumédiene Tanouti, souligne pour sa part « limportance de mettre de lhomogénéité dans les programmes denseignement maghrébin par la mise en place de formations communes autour des problèmes que connaît la région à travers, par exemple, des doctorats de tutelle ».
En savoir plus
Lire l’article du quotidien El Watan paru sur la question
Consulter en ligne l’article du quotidien Le soir d’Algérie abordant le même sujet.